La Commission de la construction du Québec (CCQ) dévoile aujourd’hui les résultats préliminaires du 15e scrutin syndical de l’industrie de la construction, qui s'est déroulé par la poste du 1er au 20 juin derniers. Précisons que les résultats définitifs et détaillés seront diffusés uniquement en août prochain, puisque les travailleurs et les travailleuses peuvent contester jusqu’au 22 juillet l’allégeance qui leur est confirmée par avis.
Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ, se montre satisfaite du déroulement des activités. « Le Scrutin syndical 2020 s’est jusqu’à présent bien déroulé, malgré la situation exceptionnelle liée à la COVID-19. L’objectif est qu’il permette à la main-d’œuvre de la construction de faire ses choix de façon libre et ordonnée. »
Au terme du dépouillement des 30 292 bulletins de vote reçus, voici la nouvelle représentativité syndicale qui s’appliquerait à compter du 1er septembre prochain :
Association représentative | Représentativité préliminaire | Représentativité officielle (2016) | Écart |
Centrale des syndicats démocratiques (CSD Construction) |
8,764 % |
10,365 % |
-1,601 % |
Confédération des syndicats nationaux (CSN-Construction) |
6,099 % |
6,041 % | +0,058 % |
Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) | 23,145 % |
23,618 % |
-0,473 % |
Fédération des travailleurs du Québec (FTQ-Construction) |
43,019 % |
43,860 % |
-0,841 % |
Syndicat québécois de la construction (SQC) |
18,973 % |
16,115 % |
+2,858 % |
Participation
Ce sont 192 360 travailleurs et travailleuses qui étaient appelés à choisir leur allégeance syndicale, qui sera en vigueur pendant les quatre prochaines années.
De ce nombre, 127 965 individus étaient considérés comme votants. Ce statut indique que leur vote était comptabilisé dans le calcul de la représentativité syndicale.
Le taux de participation global a été de 15,75 %, comparativement à 18,59 % en 2016.
Le taux de participation des votants, quant à lui, a été de 17,43 %. Il s’agit d’une baisse par rapport au scrutin de 2016, dont le taux était de 20,17 %.
Soulignons que le travailleur ou la travailleuse qui n’exerçait pas son droit de vote voyait son allégeance syndicale en vigueur au moment du scrutin automatiquement reconduite pour les quatre années suivantes. C’est ce qu’on appelle la « présomption d’allégeance ».