Dans le cadre de travaux menés par les partenaires patronaux et syndicaux de l’industrie de la construction, la CCQ a mené un sondage auprès d’employeurs, afin de documenter les impacts de la rareté de main-d’œuvre.
Pour connaître les résultats détaillés et la méthodologie de cette enquête, cliquez ici.
Difficultés de recrutement : un enjeu majeur pour les employeurs
Les résultats du sondage démontrent qu’une forte majorité d’employeurs subissent les effets de la rareté de main-d’œuvre et que les difficultés de recrutement représentent un enjeu majeur. Près de la moitié des personnes sondées anticipent également une hausse du volume de travail au cours des prochains mois, ce qui ajoute évidemment une pression sur les besoins de main-d’œuvre.
Ces difficultés sont actuellement perçues comme l’un des plus grands obstacles au bon fonctionnement des entreprises. Elles se traduisent d’abord par des refus de contrat, l’augmentation de la charge de travail de l’employeur lui-même, ou des retards dans les contrats.
Pour faire face à ces enjeux, les employeurs choisissent en majorité de reporter ou étaler dans le temps certains contrat, alors que plus du quart d’entre eux offrent plus de flexibilité dans l’horaire de travail.
Le travail se poursuit pour mieux documenter le phénomène
Au cours des prochains mois, la CCQ mènera un autre sondage, cette fois-ci pour mieux comprendre les facteurs de rétention et d’abandon de l’industrie. Nous nous attarderons particulièrement aux travailleurs qui ont quitté l’industrie, afin de comprendre leurs motivations. Les résultats sont attendus au début de l’année 2020.
Pour lire l’étude de la CCQ sur les enjeux de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, cliquez ici.